SobriĂ©tĂ© : pourquoi Thomas, 48 ans, ne reviendra jamais en arriĂšre đ

Pour certains, arrĂȘter lâalcool est une dĂ©cision temporaire, comme un dĂ©fi de dĂ©but dâannĂ©e avec le « Dry January ».
Pour dâautres, câest une transformation profonde, un vĂ©ritable tournant dans leur vie. Câest le cas de Thomas, 48 ans, qui a choisi de dire adieu Ă lâalcool aprĂšs des annĂ©es de consommation.
Ă travers son tĂ©moignage, il partage les dĂ©fis quâil a rencontrĂ©s, mais surtout les bienfaits quâil en a tirĂ©s.

"JâĂ©tais prisonnier, mais je ne le voyais pas"
Thomas, cadre Ă Lyon, se confie sur un moment charniĂšre de sa vie :
« Jâai arrĂȘtĂ© lâalcool un 15 septembre. Ce nâĂ©tait pas un hasard. AprĂšs des annĂ©es Ă jongler entre mes responsabilitĂ©s professionnelles et personnelles, jâai rĂ©alisĂ© que lâalcool Ă©tait devenu un piĂšge »
Comme beaucoup, Thomas nâa pas toujours vu lâalcool comme un problĂšme.
« Au dĂ©part, câest social, festif. Mais Ă 30 ans, lâhabitude sâinstalle. Puis Ă 40 ans, câest presque automatique : un verre pour se dĂ©tendre, un autre pour prolonger la soirĂ©e. Jusquâau moment oĂč lâon se rend compte quâon ne contrĂŽle plus rien »
Le déclic : un moment de vérité
Le point de bascule est arrivĂ© lors dâune soirĂ©e en famille.
« Mon fils mâa regardĂ© et mâa dit : "Papa, tu es mieux quand tu ne bois pas." Cette phrase mâa glacĂ©. Jâai compris que je devais changer, pour lui, pour moi. »
ArrĂȘter nâa pas Ă©tĂ© simple. Les premiers jours ont Ă©tĂ© marquĂ©s par des envies puissantes et une sensation de vide.
« On rĂ©alise Ă quel point tout est construit autour de lâalcool : les apĂ©ros, les dĂźners, mĂȘme les discussions entre amis. Mais jâai tenu bon, car je savais que lâalcool mâapportait plus de douleur que de plaisir. »
Une vie transformĂ©e đïž
Aujourdâhui, Thomas ne regrette rien.
« Ma vie est plus calme, plus claire. Jâai retrouvĂ© une Ă©nergie que je pensais avoir perdue pour toujours. Jâai appris Ă apprĂ©cier des choses simples : un matin ensoleillĂ©, une soirĂ©e sans excĂšs. »
Il parle également des bénéfices sur sa santé et son mental.
« Je dors mieux, jâai perdu du poids, et surtout, je me sens en paix avec moi-mĂȘme. Je ne cherche plus Ă fuir quoi que ce soit. »
Son entourage a été une grande source de soutien.
« Mes proches respectent mon choix. Certains mâont mĂȘme rejoint dans cette dĂ©marche de sobriĂ©tĂ©, et câest une fiertĂ© immense. »
Un message pour les autres
Pour Thomas,** la sobriĂ©tĂ© nâest pas une privation, mais une libĂ©ration**.
« Dire non Ă lâalcool, câest dire oui Ă une vie plus riche et authentique. Ă ceux qui hĂ©sitent, je dirais simplement : essayez. Vous nâavez rien Ă perdre et tout Ă gagner »
Thomas, 48 ans, ne reviendra jamais en arriĂšre.
Son parcours est la preuve que la sobriĂ©tĂ© nâest pas une fin, mais un dĂ©but : celui dâune vie apaisĂ©e et pleine de promesses.
Alors, pourquoi ne pas tenter lâexpĂ©rience, vous aussi ?